Cette étude présente une méthode d'immunocapteur à rapport de fluorescence pour détecter le phtalate de dibutyle (DBP) de manière sensible et spécifique à l'aide de points quantiques de carbone à double émission marqués avec des aptamères d'acide nucléique amino-modifiés.
Exposition au phtalate de dibutyle (DBP) et au phtalate de di(2-éthylhexyle) (DEHP). En tant qu'acteur de l'industrie pharmaceutique, les recommandations recommandent notamment d'éviter l'utilisation de ces deux produits.
Nouveaux polluants, les esters phtaliques (PAE) sont des composés organiques courants dans la production industrielle et la vie quotidienne, largement détectés dans les eaux de surface. Parmi eux, le phtalate de dibutyle (DBP) et le phtalate de bis(2-éthylhexyle) (DEHP) ont suscité une attention particulière en raison de leurs effets nocifs sur la vie aquatique, notamment leurs effets perturbateurs endocriniens. Dans cette étude, la toxicité a été évaluée.
Le phtalate de dibutyle (DBP) est un ester phtalique (PAE) ajouté lors de la fabrication des plastiques pour les rendre plus résistants et plus malléables. Le DBP est lié de manière non covalente aux plastiques, ce qui entraîne une lixiviation dans l'environnement. Des concentrations préoccupantes de DBP ont été observées dans les eaux de surface et souterraines, les écosystèmes aquatiques, les sols et l'atmosphère à l'échelle mondiale. Production mondiale de phtalates et
Phtalate de dibutyle (DBP) : Le DBP a été associé à un effet anti-androgénique dans une lignée cellulaire humaine, car il inhibait la liaison de la dihydrotestostérone au récepteur des androgènes avec une CI50 de 74 M (Christen et al., 2010). Le DBP était dépourvu d’activité œstrogénique in vitro (Lee et al., 2012).